Observatoire silencieux [Ouvert à tous]

La nuit était importante et les nuages gris emplissaient le ciel dans une masse opaque et impassible. Kerrigan, la tête en arrière restait pensif et indécis. Cela faisait plusieurs mois qu’il n’avait pas pris avec de contact avec les forces du Fléau, il n’en avait que faire des ses idéaux qui se traduisaient par des inepties et des plans encore plus dérisoires…
Il aurait aimé pouvoir entrevoir la partie cachée du ciel. Ces derniers il avait changé plusieurs fois d’endroits de caches. Les combats s’intensifiaient et la tension était à son comble. Les humains, les XY et le Fléau semblaient aussi véhéments et avides les uns que les autres. Il souffla d’un soupir las et profond.

Et moi je suis au milieu de tout ça…

Sa voix se dissipa dans l’air et n’obtenue pas de réponse. Il avait réflèchit à voix haute et n'attendair plus de réponses depuis un moment.
L’esprit ailleurs, il laissait son regard divagué sur les différentes maisons en ruines qui s’offrait à son regard. Se relevant, les jambes légèrement flanchées, il restait là, immobile, absent. Tout ceci n’était pas pour lui.

L’homme en noir observer le jeune homme pensif… rare était les créature du fléau qui usait de réflexion. Une question fut sans réponse, c’est alors qu’il décida de se montrait.
Dans un geste souple il sauta pour se retrouver face au jeune homme.

« On peut s’élever jeune homme… c’est une question de volonté »

Les cheveux de l’homme flottaient doucement, suivant les mouvement du cache poussière remuer par le vent. Ses yeux rouges brillait doucement…

« Qui est tu pour te promener seul dans un lieu aussi isolé ? N’a tu peur de rien ? »

L’homme fit un pas, et s’adossa doucement. Paraissant insouciant a tout danger.

Kerrigan n’avait pas réagit, il était prit dans ses pensées. Il aimait la quiétude et avait horreur d’être dérangé pour des futilités. Faisant mine de se redresser, il laissa son regard se perdre sur le ciel. Il inspira profondément et sans détourner la tête maugréa quelque chose d’incompréhensible. Il ne semblait pas faire attention à l’étranger qui venait de le tirer de ces moments de solitudes qu’il appréciât tant. Le destin avait parfois de curieuse façon de se manifester. Il n’avait pas le choix, comme à chaque.
Son regard toujours perdu dans l’immensité de la masse opaque grisonnante, du ciel, il souffla de nouveau.

La volonté n’est qu’une prémisse inventer par les humains pour ne pas se soumettre à l’idée de plus fort qu’eux. Quant à me croire jeune homme, cela m’embellit et me paraît si loin…

Il laissa sa phrase en suspens, et inclina légèrement la tête vers l’inconnu qui se tenait à ses cotés. Les traits de son apparence étaient tirés et marqués par le temps. Il portait une aura juvénile et attractive mais ses yeux laissaient paraître une lucidité et une lueur d’intelligence sans pareille. Il fixait ardemment la silhouette.

Mon identité n’est pas réellement importante. Qui peut se soucier des victimes que Paris porte en son sein ? Néanmoins la question n’est pas vraiment là ou on croit qu’elle est. Tu m’amuses…La peur n’es pas ? Je devrais te retourner la question, si tu sais que j’appartiens au Fléau…Tu pourrais être ma victime ou même mon dîner.

Son ton était frêle et insipide s’élevant de manière simple au travers des ruines qui entouraient les deux hommes. Pourtant il était imposant, sa voix pleine d’espièglerie semblait dissimuler à chacune de ses intonations un double sens. Son regard toujours fixé sur son interlocuteur, il ne semblait pas fit à changer de direction et attendait un réponse, un léger sourire marquant son visage.

L’homme en cache poussière esquissa un sourire, il écouta les paroles du jeune homme. Appuyer contre le mur, il regarda les étoiles de ses yeux luisant. Ses doigts d’une agilité surprenante tripotait un petit cailloux rond. Il observait un des rares oiseaux qui survolait encor paris et qui venait de se poser a quelques mètres sur le toit voisin. Ces yeux luirent, doucement.

« N’est il pas magnifique… Il n’en reste que plus beaucoup des comme celui-ci. »

Il replia ses jambes, mais continua de jouer avec le cailloux. Le ton de son interlocuteur le passionné, doux mais si violent a la fois…. Cela faisait bien longtemps.

« Il en ai qui ce préoccupe de ses victimes… mais tu ne fait pas partie de cela. »
Il marqua a nouveau une pause, sentant son interlocuteur quelque peut ravis de l’entendre et impatient.

« Que veut tu j’aime amuser les gens… mais il ne faut pas abuser de ma gentillesse ni de ma patience. Je t’ai poser deux questions, et tu n’a pas eu le cran d’y répondre que par deux autre questions… c’Est-ce que je trouve amusant pour ma part. Mais je ne serai pas mauvais joueur, on m’appel Lazérian. »

Il fixa le jeune homme dans les yeux, en prenant soins qu’il aperçoive ses pupilles rouges.

« Oui je sais que tu est de ce que l’on nomme Fléau… et tu ne me fait pas peur. Je parcours cette ville depuis plus longtemps que toi, j’y ai vécue et survécue, et crois moi je ne finirais jamais en plat de résistance pour le premier mutant venu »

Lazérian émis un rire étrangement doux.

« Alors, quel et ton nom ? Que je sache le nom de celui qui a penser vouloir me manger ! »

John n’avait pas réagit, il restait là fixant l’homme de ses yeux vides et à la fois remplit de quelque chose d’indescriptible. Il ne souriait pas, fixant de manière distante et vide ce qui l’entourait. Il ne comprendrait sûrement la folie des êtres à se croire tel qu’ils ne le sont pas.
L’oiseau donnait à la scène un air théâtrale qui horripilait Kerrigan. Il ne haïssait pas ce qu’il vivait ou l’endroit dans lequel il vivait, il haïssait simplement ce qu’il était.
Lui laissant terminé sa phrase, il souffla légèrement. Puis toujours les yeux rivés sur l’individu, il laissait s’installé un silence pesant. Finalement après quelques minutes lourdes et plates, il détourna la tête avant de se laisser tombé de tout son poids sur le toit. A l’impact seul un bruit lourd et opaque se fit entendre, faisant vibré toutes les tuiles qui entouraient les deux hommes à l’unisson.
Plaçant ses mains en dessous de sa tête, il écarta les bras et renvoya son regard sur la voûte qui surplombait inlassablement le monde.

Appelles-moi simplement John…Vous êtes si pitoyable…

Il avait presque murmuré, on aurait pu dire qu’il était agacé mais ce n’était pas le cas. Il gardait cette expression indéchiffrable entre le rire et le pleure.

A croire qu’il existe des être si supérieurs qu’ils peuvent être égal de ce qu’on définit par un dieu ? Ce genre de discours mais laisse toujours amusé et perplexe. A en croire tes dires, ta simple volonté est universelle et une simple parole apparaît comme une prédiction. Tu me parles de cran et l’attribut à la faiblesse alors qu’il n’y a pas vraiment à juger dans un monde aussi pourrit…Véritablement je vais te dire un secret…Malgré toute ton existence, malgré ta force aussi grande soit-elle, malgré ta volonté qui peut-être exaucée, tu ne restes qu’ombre et poussière…Seulement de l’ombre et de la poussière. Tu as tout à fait le droit de sortir tes grands airs, aussi de me tuer mais la réalité sera toujours la même quoi que tu en penses quoi tu en dises…

Son élocution semblait naturelle, son ton était parfois tourné vers la moquerie et d’autre fois vers le sérieux. Son expression était des plus travaillée. Les yeux toujours face au ciel, il semblait las.

Lazérian…Tu sais mon cher apprends que ce n’est pas le temps ou la survie qui fait naître la réalité mais bien les actions. Aussi si tu es là c’est bien pour une raison ? Tout esprit aussi aiguisé que le tient agit par logique ou simplement par intuition ou même envie, dans tous les cas que fais tu là ?

Kerrigan allongé faisait attraction des propos de l’homme. Il était totalement à découvert et pouvait être rapidement neutralisé. A vrai dire il avait lâché son destin depuis un moment, oubliant ses racines et sa condition de vivre entant que Fléau. Impassible et immobile seuls ses yeux effectuaient des mouvements dans l’espace si vaste du ciel. Il aimait tellement la solitude…

Lazérian ne bougea pas, il n’avais jamais penser se battre… Il a quelques années il n’aurais même pas discuter, il l’aurais tuer sans le moindre clignement d’œil.

« Ne me fait pas dire, ce que je n’est pas dit. Je ne suis ni un dieux, ni un de ses êtres supérieurs. Je ne suis ni un prédicateur, ni un bourreau. Je suis simplement venus discuter… «

Il se redressa.

« A t’entendre tu ne veux rien faire pour calmer ce chaos, mais tu veux t’enfermer sur toi-même…. Vivre comme si rien ne se passez ? Si tu en a le courage soit… Nous somme tous d’ombre et de poussière ce qui nous différencie, c’est que l’un de nous veux que cette pourriture de vie change. Je suis de ce qui pense que la réalité peut changer, je ne me laisserais pas abattre… je me bat peut être pour des illusions, mais j’aurait donner un sens a ma vie ! Je ne mourrais pas en me disant, que je n’ai rien fait pour cela. »

Il sauta souplement a coté du mutant, mais contrairement a celui si aucune tuile ne bougea, aucun son ne fut produit.

« Je te dirais quand même que l’expérience et une chose qui nous permet de nous en sortir… mais je suis un homme d’action, je ne me contente pas de parole… Tu est un homme intelligent, je ne serais pas la sinon, comme tu la si bien deviné. Mais nul besoin de me flatté, je n’ai pas l’esprit plus aiguisé qu’un autre. Et je ne suis ni la pour te tuer, ni pour sortir mes grands airs. »

Il imita la position du fléau, pour bien lui faire comprendre que l’animosité que certain homme émane n’en pas chez lui.

« Je suis la pour demander de l’aide… j’ai besoin de gens comme toi, qui semble oublier cette distinction bateau de fléau, humain…. Et d’ailleurs je serais bien embetter si tu me demander ce que je suis. »